La porte de Colmar de Neuf-Brisach a été construite en grès rose et jaune en 1701 sur des plans de l'architecte Jules Hardouin-Mansart sous la direction de l'ingénieur et architecte militaire Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban. Point sensible de la fortification, elle est aussi un élément décoratif comme un arc de triomphe où le visiteur pénètre dans le domaine royal. La porte de Colmar exprime la puissance et la majesté du souverain, elle débouche vers l'intérieur de la ville par un tunnel qui passe sous un vestibule voûté. Le rez-de-chaussée de la porte de Colmar abritait le poste de Police, le corps de garde de l'officier de service et une prison. Le premier étage était destiné à l'appartement de fonction d'un officier de l'état-major. Au XIXe siècle, l'intérieur de la Porte de Colmar servait de cuisine et de boulangerie pour l'Armée. La porte de Colmar de Neuf-Brisach est classée aux Monuments Historiques depuis 1963.